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Marie-Christine Lasnier consacre son émission au thème : “Mozart, Les Noces de Figaro – Watteau, le Pierrot du Louvre (3/3)”
Le Gilles, debout, les bras ballants dans toute la gloire de sa souquenille blanche, regarde le spectateur de cet œil étonné et clignant, moitié spirituel, moitié niais, la bouche plissée par une moue ricaneuse {…} se détachant sur un ciel clair qui brille comme un plafond de Paul Véronèse, et que découpe la cime de quelques pins d’Italie.
(Théophile Gautier, 1860, cité dans catalogue exposition Revoir Watteau, p.127)
Le Comte — Je ne sais qui : homme, dieu, ou démon,
Retourne tout ici contre moi.(Mozart, Le Mariage de Figaro, Acte III, scène 12, 1786)
{…} la dose latente de réaction misogyne qui a explosé dans la violence révolutionnaire déclenchée en 1789 ; ce déchaînement patriotique voulait avoir raison de « l’effémination décadente attribuée depuis la Régence à l’État monarchique et à l’aristocratie d’épée » {…} misogynie révolutionnaire, fondée sur l’antithèse entre vertu civique et virile des Républiques antiques, et Ancien régime efféminé de la monarchie française moderne.
(Marc Fumaroli, « Mundus muliebris », Ed. de Fallois, 2015, p.46)
Références :