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Marie-Christine Lasnier consacre son émission au thème : “Gesualdo, prince, meurtrier à cinq voix. Artemisia, gente dame (1/3)”
Belle main, qui manie le pinceau et la plume
Si bien qu’elle confère l’immortalité.
{Bella man, che pennello e penna insieme
Si ben’ adopri a fare altrui immortale}(Pietro della Valle, 1586-1652, sonnet sur Artemisia Gentileschi)
Gesualdo a laissé une œuvre énigmatique, dont l’écoute surprend l’auditeur contemporain par son apparente modernité {…} Gesualdo vit à une époque où le langage musical connaît de profonds bouleversements. Il assiste à l’émergence de nouvelles formes et techniques musicales : la basse continue, la monodie accompagnée, l’opéra, la toccata, la sonata {…} Paradoxalement, les compositions du prince de Venosa ne semblent offrir aucun écho à ces transformations.
(Denis Morrier, Carlo Gesualdo, Fayard, 2003, p.7,12)
Références :
Lien vers l’exposition Artemisia, héroïne de l’art, Musée Jacquemart-André, jusqu’au 3 août 2025
Artemisia, Allégorie de l’Inclination, 1616, Florence, Buonarroti