Je ne connaissais pas vraiment Radio Courtoisie quand j’y suis venue pour la première fois. J’avais entendu le nom, mais pas tellement plus. Et c’est pourtant là que j’ai fait mes premiers pas à la radio, chaleureusement accueillie malgré mon manque d’expérience et largement encouragée lors des premières interventions forcément intimidantes. Au fil des émissions, j’ai trouvé dans ce studio le confort du temps pris pour décortiquer et analyser les sujets, la liberté de ton et d’analyse et l’esprit de résistance dont ce pays a tant besoin. J’y ai aussi rencontré des gens passionnants, connus ou inconnus, heureux de se retrouver ou de se disputer autour de sujets souvent peu traités ailleurs. Voilà une radio qui participe du pluralisme si difficile à défendre et pourtant absolument nécessaire dans ce pays dont l’état inquiète tout le monde, mais dans lequel l’analyse des causes est si difficile.
Ces initiatives sont indispensables, cette presse mérite d’exister pour ceux qu’elle représente mais également pour tous ceux qui restent à convaincre. Notre pays a besoin de toutes ces bonnes volontés rassemblées pour imposer un discours qui change, et parfois tranche, de la doxa partout professée. Désormais, je connais bien Radio Courtoisie et j’apprécie toujours autant cette liberté qu’elle professe… Je la sais, ici comme ailleurs, tellement fragile qu’il faut la défendre sans cesse, et la soutenir.
Charlotte d’Ornellas
journaliste à Valeurs actuelles
éditorialiste à CNews
Radio Courtoisie a été mon premier media audiovisuel : la première fois de ma vie que je me suis exprimé en dehors de la presse écrite, c’était à Radio Courtoisie. Entré récemment à Valeurs actuelles, j’avais été invité en plein été par Gilles Brochard, pour parler de géopolitique autour d’un livre qui évoquait Ben Laden. J’étais ultra nerveux, avec toute ma famille qui était branchée à son poste de radio pour écouter mes premiers pas, j’avais méticuleusement lu le livre, l’émission durait trois heures, et j’avais en tout et pour tout parlé cinq minutes – plutôt trois, sérieusement.
Je me souviens aussi d’une émission sur la Légion étrangère, chez Pierre-Alexandre Bouclay, à l’occasion d’un dossier du Spectacle du monde qui me tenait particulièrement à cœur. Et là, j’avais beaucoup parlé !
En 2015, j’avais été invité par Jean-Marie Le Méné, pour parler de mon livre sur Zemmour… Je tiens à dire aux auditeurs que c’est sans doute l’un des meilleurs entretiens auxquels j’ai eu le plaisir de répondre : Jean-Marie avait des questions très pertinentes, il avait vraiment lu le livre – ce qui est rare –, nous avions le temps d’en parler, c’était tout simplement génial ! Je précise enfin que Jean-Marie Le Méné m’avait invité à côté de Philippe de Villiers qui, lui, venait présenter Le Moment est venu de dire ce que j’ai vu. C’est à cette occasion que j’ai rencontré Philippe, qui est devenu un ami très cher. Tout cela pour dire que Radio Courtoisie est attachée à des moments précieux de ma vie. C’est pour toutes ces émotions, ces bons souvenirs et ces premières fois, que j’ai gardé un vrai attachement à Radio Courtoisie et que je suis toujours heureux d’y revenir, comme récemment dans la matinale de Clémence Houdiakova.
Geoffroy Lejeune
directeur général du groupe Valmonde (Valeurs Actuelles)
Depuis longtemps, j’apprécie Radio Courtoisie car, dans un paysage médiatique de plus en plus formaté, elle fait entendre une voix différente, enrichissante, stimulante, hors des sentiers battus. J’apprécie l’esprit qui règne dans ses studios, ses journalistes courtois sans être guindés et, surtout, authentiquement amoureux de la France, de sa culture et de son histoire. Je garde un bon souvenir de l’entretien que j’avais eu, pendant la campagne présidentielle, avec Pierre-Alexandre Bouclay et Clémence Houdiakova. J’avais devant moi des journalistes qui avaient vraiment lu et écouté ce que j’avais à dire et non pas des militants arcboutés sur des idées préconçues. Sans esquiver les sujets difficiles, la discussion avait été franche, sincère et libre. Je me souviens qu’elle s’était prolongée, hors antenne, par une conversation extrêmement sympathique sur la chanson française ! Nous avions parlé d’Aznavour, Bardot, Sanson, Brel, Dutronc et quelques autres, ce qui était, bien sûr, une autre façon de partager notre amour de la France et de sa langue.
Eric Zemmour
écrivain
président de Reconquête !
Radio Courtoisie porte bien son nom. La France a inventé la Courtoisie, c’est-à-dire l’élégance dans la Vérité des âmes. Merci à Ligne Droite de nous garantir la pérennité du mot de Soljénitsyne : “La Vérité vous rendra libre !”.
Philippe de Villiers
écrivain
ancien ministre créateur du Puy du Fou
RC est un précieux espace de liberté d’expression, utile pour le débat scientifique qui devrait avoir lieu partout.
Alexandra Henrion-Caude
généticienne
ex-directrice de recherche à l’Inserm
J’aime les pêcheurs à la ligneparce qu’ils savent donner du temps au temps ; j’aime les talentueux prêcheurs à la Ligne Droite sur Radio Courtoisie parce qu’ils choisissent bien leurs mots pour dire nos maux.
André Bercoff
journaliste et écrivain
Cela doit faire trente que je hante les locaux du 61 boulevard Murat, depuis le temps où, jeune éditeur, j’accompagnais Vladimir Dimitrijević, le fondateur des éditions L’Âge d’Homme, et ses auteurs dans l’émission du lundi soir, celle du regretté Jean Ferré. Mais il n’y a que des « regrettés » dans cette histoire, à commencer par le général Gallois et Vladimir Volkoff, piliers de L’Âge d’Homme, sans parler de “Dimitri”, tous disparus. Combien de fois sont-ils passés sur les ondes de Radio Courtoisie ? Combien de débats mémorables, de confidences, d’analyses au cordeau ? Trente ans déjà et pourtant jamais Radio Courtoisie ne m’a parue si jeune depuis ce jour de septembre 2021 où Clémence Houdiakova a étrenné sa première matinale, Ligne droite, sous la houlette de Pierre-Alexandre Bouclay. C’est depuis lors un plaisir de l’accompagner chaque mercredi matin, elle et son équipe. Elle est au micro comme elle est dans la vie, pleine d’énergie, de naturel, d’allant, d’entregent (il en faut pour composer chaque matin son plateau). La matinale de Radio Courtoisie est venue remplir une case vide. Elle s’est déjà imposée ; il faut qu’elle s’impose encore plus. S’adresser au public dès le matin, c’est l’accompagner tout au long de la journée. On donne le ton et rien ne vaut celui de Radio Courtoisie et de Clémence Houadiakova.
François Bousquet
éditeur et journaliste
rédacteur en chef d’Éléments
directeur de La Nouvelle Librairie
Une radio où on prend le temps de réfléchir, d’approfondir les sujets, de remonter aux causes et d’analyser leurs conséquences sans se contenter d’énumérer les faits, c’est si rare. Depuis l’origine, c’est la recette de Radio Courtoisie, une antenne où la parole est libre.
Jean Sevillia
journaliste et écrivain
RC, c’est d’abord le bouton n°1 sur le petit poste de radio qui nous accompagne partout. Une légère pression et, tout de suite, on se retrouve en terrain connu, même avec des inconnus. RC a délivré nos générations de l’exil intérieur : nous sommes maintenant une foule. RC, c’est l’Histoire avec un grand H et une grande diversité. RC traite de sujets jamais traités par ailleurs. Et puis, c’est essentiel, à côté de l’érudition, il y a aussi “l’esprit «hussard”, de la désinvolture, de l’humour et de la légèreté quand il en faut. Un véritable esprit d’ouverture, en somme. Entre France-Culture et Radio-Courtoisie, j’ai choisi !
Bernard Zeller
écrivain et historien
Habituée des émissions d’Anne Colin, le mot qui me vient spontanément est “courtoisie” puisqu’il est possible de débattre de divers sujets historiques parfois polémiques avec respect et politesse, grâce à ses questions précises portées par sa voix calme et posée… Et aussi “temps” car elle prend le temps de nous faire parler même de sujets pointus.
Agnès Walch
historienne
professeur à l’université d’Artois
Chers amis, bravo pour votre action pour la défense de la langue et la culture françaises qui me tiennent à cœur. Vive la France éternelle ! Avec toute mon amitié.
Vladimir Federovski
écrivain
Radio Courtoisie m’accompagne depuis 25 ans dans ma carrière d’historien en s’intéressant et en présentant mon travail à ses auditeurs. Je suis très sensible à cette fidélité et heureux de rendre la pareille à ce média libre.
Thierry Lentz
écrivain et historien
directeur de la Fondation Napoléon
Les émissions d’histoire et d’histoire de l’art de Radio Courtoisie offrent à leurs auditeurs et à leurs invités un bien précieux et rare : le temps. Temps nécessaire pour développer des informations et des idées, et pour les nuancer. Temps de la découverte, temps de l’échange – avec l’animateur, avec les auditeurs -, temps parfois de la contradiction. Ce don du temps et de l’écoute, qui a disparu de la plupart des médias écrits ou audiovisuels en cette ère d’accélération et de formats réduits, explique la popularité de ces émissions, au-delà même des fidèles de Radio Courtoisie. Car la courtoisie, et c’est heureux, a des adeptes dans tous les milieux et dans tous les partis.
Thierry Sarmant
historien
archiviste et numismate
Dans la société du politiquement correct, où les décisions officielles, comme les débats publics, sont dominés par des a priori idéologiques, méprisant l’intérêt des peuples et des nations, Radio Courtoisie s’impose comme un pôle de résistance, d’intelligence et de liberté. Pendant vingt cinq ans déjà, la radio fondée par Jean Ferré, traversant les épreuves et les persécutions, a tenu bon, représentant pour tous ceux qui refusent la destruction de notre civilisation européenne et chrétienne, une source d’espoir et un appui dans le combat. Autant d’atouts qui ont déjà portés leurs fruits avec la progression spectaculaire des idées nationales sur la scène publique. Souhaitons donc longue vie à Radio Courtoisie !
Bruno Mégret
ancien délégué général du FN
ancien député
président du MNR
Mes premiers contacts avec Radio Courtoisie remontent au début des années 1990, quand Serge de Beketch recevait l’équipe de la revue Réaction, dont j’étais l’un des animateurs, à chaque nouveau numéro que nous publiions. Outre que ces émissions étaient des moments inoubliables, j’ai pu mesurer dès ce moment le joyau inestimable que constituait cette station ouverte à la véritable liberté de l’esprit, qui offrait aux intelligences non-conformes un espace où s’exprimer en toute indépendance, avec un atout précieux : du temps pour présenter les choses en profondeur, avec toute la subtilité et les nuances requises. Devenu un habitué de la radio, je n’ai cessé depuis de lui être profondément reconnaissant de faire vivre le débat et de protéger ce trésor de plus en plus menacé qu’est la liberté de penser.
Laurent Dandrieu
journaliste et écrivain
Attachée aux libertés et surtout à la plus essentielle d’entre-elles, la liberté d’expression, Radio Courtoisie est unique dans un paysage audiovisuel français dont l’uniformité idéologique a longtemps été quasiment totale. Sa ligne éditoriale de droite civilisationnelle et son refus des tabous lui permettent d’être un média incontournable de la réinformation. Comme en témoigne le succès de la nouvelle matinale Ligne Droite, c’est aussi la capacité de Radio Courtoisie à se réinventer qui est garante de son admirable longévité. Cette remarquable indépendance d’utilité publique mérite notre reconnaissance et tout notre soutien !
Nicolas Bay
Vice-président exécutif de Reconquête !
député français au Parlement européen
Se rendre dans les studios de Radio Courtoisie, dans ce lointain XVIe arrondissement, est pour moi une forme de rituel. Un pèlerinage sur des terres où la nostalgie, la camaraderie et l’éclat du monde d’avant peuvent s’exprimer librement. Le temps long qui est aujourd’hui banni des médias reprend ses droits. La conversation court comme l’eau vive, les mots retrouvent enfin leur sens originel et notre mémoire se remet en marche. Quel bonheur aussi d’accorder des entretiens à des journalistes qui ont lu vos ouvrages, en ont compris l’esprit et vous obligent, par leur professionnalisme et leur souci de clarté, à préciser votre pensée, à ne pas vous contenter des habituels éléments de langage. Pour les auteurs, cet exercice est salutaire. Après un passage à Radio Courtoisie, nous comprenons mieux les livres que nous avons écrits.
Thomas Moralès
écrivain
contributeur régulier du Figaro
Les enjeux de sécurité sont le plus souvent ignorés ou balayés par les décideurs qui vivent à l’abri des principales menaces. Ils sont en revanche le quotidien des Français normaux, régulièrement exposés à la délinquance, voire au crime. Je suis donc heureux de revenir à Radio Courtoisie, après une longue absence, car j’y trouve une fenêtre de tir (si je puis dire) pour diffuser une information pointue à destination d’un public attentif. J’ai connu Pierre-Alexandre Bouclay lorsqu’il était simple reporter. Ensemble, nous avons bâti des dossiers sur la criminalité transnationale pour Valeurs actuelles ou Le Spectacle du monde. J’ai pu mesurer, en un an, l’impact de son travail pour relancer Radio Courtoisie. Il est réjouissant de voir une bande de jeunes prendre le relais des anciens et lancer des initiatives qui font de cette radio un outil de plus en plus performant pour répandre la bonne parole et les vérités essentielles dont on ne veut pas entendre parler ailleurs. Voilà une aventure qui mérite d’être soutenue.
Xavier Raufer
criminologue
directeur des études au Département de recherches
sur les menaces criminelles contemporaines à l’Université Paris II
Nous vivons dans une société de propagande. Jamais à aucune autre époque de l’histoire la propagande n’a joué un rôle aussi important. Son rôle est d’assurer un minimum de cohésion entre des individus déracinés, issus de cultures différentes et incompatibles entre elles, sinon hostiles. Comment faire accepter une immigration massive ? Par la propagande. Comment imposer le mariage de personnes de même sexe, la théorie du genre, l’écriture inclusive et la lutte contre la “transphobie” (sic) ? Par la propagande. Comment – et en même temps – faire accepter l’islamisation ? Par la propagande.
La propagande progressiste poursuit un double but : couper du réel et changer les opinions, les mentalités et les comportements. Elle dispose pour cela de leviers puissants. Comme à aucune autre époque de l’histoire elle occupe – grâce au divertissement notamment – 30 % du “temps de cerveau disponible” : journaux, audio-visuel, séries, films, littérature, sport spectacle, attouchements pédagogiques et Grand Endoctrinement scolaire, chartes d’entreprise, pub, pub et encore pub !
Et c’est là toute l’importance de Radio Courtoisie : 40 ans de réinformation permettant d’échapper au Parti des médias. Des émissions de fond développant l’esprit critique et ancrant dans les humanités. Et sans publicité !
Face à la propagande de l’oligarchie mondialiste et wokiste Radio Courtoisie fonctionne comme un vaccin. Enfin pas tout à fait : comme un vaccin qui… marche.
Jean-Yves Le Gallou
essayiste
ancien député français au Parlement européen
président de la fondation Polémia
Je garde une affection toute particulière pour Radio Courtoisie, non seulement parce qu’elle m’a permis de faire mes premières armes, mais aussi parce que bien avant tout le monde, elle a su fendre le mur réputé impénétrable des médias audiovisuels tous acquis à la doxa dominante.
Gabrielle Cluzel
journaliste
directrice de Boulevard Voltaire
Ma première incursion dans le studio de RC eut lieu – si ma mémoire est bonne, mais rien n’est moins sûr – en 1987, à l’invitation de Serge de Beketch, cofondateur de l’antenne patriotique avec Jean Ferré. Il avait aimé les deux pages du magazine Le Choc du mois n°1 où j’abjurais le trotsko-lambertisme, qui m’avait exclu sans m’entendre, en 1979, coupable d’avoir publié mon premier roman sans imprimatur de la secte. Et il me prédit que nous nous reverrions. De 2000 à 2007, je l’assistai pour ses “Libres Journaux” radiophoniques et imprimés. À son décès, je suis invité puis désinvité de son hommage à RC. Pendant les 15 ans qui suivent, jamais invité, je n’écoute même plus. Je n’aime pas entendre expliquer le Liban à des universitaires libanais, ou couper la parole à des dames… Enfin arrivent novembre 2021 et le président Bouclay ! Invité à son journal du lundi soir, je me délecte, et je l’aide de mon mieux. Quelques auditeurs se disent satisfaits de mon retour. Merci à tous.
Patrick Gofman
écrivain
ancien assistant du Libre Journal de Serge de Beketch
J’écoute Radio Courtoisie depuis de nombreuses années et je suis heureux de voir son évolution depuis un an : la matinale, les nouvelles émissions, la percée sur Internet, devenue indispensable… le tout sans affecter les fondamentaux auxquels nous sommes attachés ! La nouvelle présidence a permis de redynamiser la radio : je vois régulièrement passer des projets enthousiasmants et dans les dîners, les réunions, l’on recommence à parler de Radio Courtoisie… Elle revient en force dans le jeu politique et métapolitique et je m’en réjouis. Longue vie à Radio Courtoisie !
Alexandre Pesey
fondateur et président de l’Institut de formation politique (IFP)
Radio Courtoisie, mieux que trois cafés pour se réveiller et garder les yeux ouverts toute la journée !
Laurent Obertone
écrivain
Dans les années 1990, quand j’ai découvert Radio Courtoisie et me suis mis à l’écouter, nous étions probablement au sommet de ce que l’on appelait alors “le politiquement correct”, ce conformisme agressif qui déniait à certaines opinions de s’exprimer et pire encore, cachait délibérément des informations n’allant pas dans le “bon sens”. J’exagère à peine en disant que lorsque je l’écoutais, le soir, pas trop fort, je me sentais branché sur la BBC et n’étais pas loin d’imaginer les patrouilles dans les rues. La situation sur ce plan s’est un peu améliorée même si, bien entendu, la pluralité n’est toujours pas de mise dans les grands médias dominés par une gauche aux abois qui n’en devient que plus vindicative. J’ai donc aujourd’hui toujours le sentiment, lorsque j’écoute Radio Courtoisie, d’écouter la dissidence. Une dissidence intelligente et diverse, qui prend le temps d’approfondir les sujets traités et ouvre sans cesse à l’auditeur des nouvelles pistes de réflexion. Ces derniers temps, la radio a évolué avec notamment la création d’une matinale de qualité et je trouve que c’est une excellente chose car le seul reproche que l’on pouvait lui faire, à une certaine époque, était justement de se tenir un peu trop éloignée de l’actualité. J’y suis parfois invité comme romancier ou comme critique littéraire et je prends toujours un grand plaisir à m’y rendre. On y est bien accueilli, on y croise toujours quelques copains et on se sent dans le petit studio comme à la maison. À chaque fois, j’ai l’impression de faire un voyage dans la France d’avant, celle qui chérissait la liberté, le bon goût, la politesse, la contradiction aimable, l’humour et le mauvais esprit, celle qui n’aurait jamais dû disparaître et que perpétue cette radio chère à mon cœur.
Olivier Maulin
journaliste et écrivain
Radio Courtoisie, par son indépendance et le fait qu’elle vit grâce aux cotisations de ses auditeurs, crée une relation privilégiée avec son public. La longue durée des entretiens et débats permet des échanges approfondis. Les sujets abordés sont nombreux et rendent compte de toute l’actualité du monde des idées. Mieux encore, par le nombre et la qualité de ses invités, Radio Courtoisie contribue à cet objectif si nécessaire : réconcilier les médias et les intellectuels, écrivains, universitaires, savants, artistes, cinéastes, ecclésiastiques. Bref, une radio culturelle, ou plutôt une station qui enrichit la communication radiophonique.
Gabriel de Broglie
de l’Institut
ancien président de la C.N.C.L.
Les heures vécues devant ce micro, dans une toute petite pièce, avec des moyens, pour le moins très simples – qui me rappellent, d’ailleurs, mes débuts en chirurgie cardiaque bien difficiles et dans les mêmes conditions ont toujours passé très vite et ont été parmi les plus agréables de mes moments radiophoniques.
Christian Cabrol
professeur à la Faculté de médecine
ancien député européen
Radio Courtoisie porte bien son nom. J’ai fait plusieurs fois cette expérience : quelles que soient les croyances ou opinions de l’intéressé, les auditeurs l’écoutent et l’interrogent avec un évident désir de savoir. Apprécier ainsi une émission est pour moi un grand éloge… J’ai, chaque fois, quitté le studio avec la joie d’être enrichi.
Ambroise-Marie Carré
de l’Académie française
Quiconque a eu le plaisir de dialoguer devant ses micros n’a pas manqué d’éprouver l’impression de participer à une sorte de croisade avec tous les auditeurs attachés à l’esprit français.
Jean Cazeneuve
de l’Institut
La marque de Radio Courtoisie est le respect de l’auditeur.
Jean Cluzel
de l’Institut
J’aime Radio Courtoisie. Elle est courageuse. Elle est vivante. Elle sait prendre le temps d’étudier les problèmes et les livres en profondeur. Elle est libre, merveilleusement libre.
Arthur Conte
ancien ministre, ancien président de l’ORTF
Radio Courtoisie est anticonformiste jusqu’à la provocation, ce qui n’est pas pour me déplaire, bien que je sois loin de partager toutes les opinions qu’on y professe. Mais enfin, en accord ou en désaccord, on peut, à son micro, parler librement. Aujourd’hui, c’est appréciable.
Jean-Louis Curtis
de l’Académie française
Les émissions de Radio Courtoisie se distinguent par leur niveau face à tant de banalité triomphante, d’obscurantisme prétentieux, de vulgarité régnante.
Daniel-Lesur
de l’Institut
Courtoisie est politesse raffinée, civilité relevée d’élégance ou de générosité. Des manières courtoises, un langage courtois, un ton courtois. Discussion, polémique, conversation se doivent d’être courtoises. Un refus est courtoisement opposé et la réponse n’est pas dilatoire.
Pierre Delaveau
de l’Académie de médecine
L’invité a le sentiment de pouvoir vraiment s’exprimer et toucher le fond des choses et non pas comme trop souvent effleurer seulement l’écume des jours. Je préfère qu’on respecte les hommes plutôt que la mode.
Jean-François Deniau
de l’Académie française
C’est la seule radio qui s’intéresse de façon constante à la francophonie et à la langue française.
Xavier Deniau
ancien ministre
Je trouve à Radio Courtoisie la conversation que je ne trouve nulle part ailleurs, car on ne prend plus le temps de causer. C’est du reste une des raisons pour lesquelles le XXème siècle est si ennuyeux.
Jean Dutourd
de l’Académie française
Dans le studio de Radio Courtoisie, j’ai rencontré mes amis hispanistes et amis de l’Espagne comme Jacques Soustelle, Pierre Chaunu, Jean-François Deniau. Je crois que Radio Courtoisie constitue une entreprise sans précédent en Europe. Elle met vraiment la technique des télécommunications au service de l’histoire culturelle de la France et du continent. Radio Courtoisie est, à mon avis, un modèle pour d’autres pays européens.
Antonio Fontan
ancien président du Sénat espagnol
Radio Courtoisie : un service « d’utilité publique d’intérêt national, et même de nécessité nationale ».
Frédéric Guirma
ambassadeur de Haute-Volta
« La radio libre du pays réel »… Oui, c’était bien cela la réalité profonde de notre pays. La modestie, et non pas l’exhibitionnisme et la flagornerie. L’hospitalité et non la morgue. Le respect de l’autre. Pas le terrorisme des idées à la mode…
René Han
ancien président de FR3
Radio Courtoisie, la vraie liberté, face aux légions de l’uniformisation et de la langue de bois ; la vision, au-dessus de la confusion entretenue par les fossoyeurs de notre civilisation ; le courage quand beaucoup hésitent frileusement. Un phare dans la tempête, remède contre les naufrages.
Lucien Israël
de l’Institut
Ce creuset de la pensée sans entrave, cet abri contre le bombardement par l’Ethique Etatique, ce minuscule studio de Radio Courtoisie donne à la France que nous aimons le moyen de se faire entendre.
Jérôme Lejeune
de l’Institut
Une radio libre, qui ne dépend pas du pouvoir, où l’on peut s’exprimer sans réticences, où le français le meilleur est à l’honneur, que peut souhaiter de mieux un écrivain et un auditeur français ?
Michel Mohrt
de l’Académie française
C’est la courtoisie qui favorise la véritable communication, qui nous permet d’être à l’écoute d’autrui et qui nous sert ainsi de garde-fou efficace contre l’orgueil, le sectarisme, le racisme, la colère, l’égoïsme, le cynisme éhonté, etc. On a le droit de concilier le goût du progrès et le respect de certaines valeurs.
Philippe Monod-Broca
de l’Académie de médecine
Dans ce monde de l’audiovisuel où le meilleur et le médiocre se pressent, vous occupez une place remarquable parce que vous favorisez l’expansion de la Culture dans nombre de ses disciplines.
Maurice Rheims
de l’Académie française
Radio Courtoisie s’est révélée comme un instrument remarquable de communication culturelle.
Yves Rocca
avocat général honoraire à la Cour de cassation
ancien membre de la C.N.C.L.
J’ai été souvent accueillie à Radio Courtoisie pour y parler du sujet qui me tient le plus à cœur : la défense des études latines et grecques dans notre enseignement, ou, de façon plus générale, celle des études littéraires. J’en ai été reconnaissante ; et je puis porter ce témoignage que, toujours, j’ai eu des réactions d’auditeurs pleines de sympathie et d’intérêt. Or, il s’agissait d’émissions sérieuses, parfois presque techniques, et souvent assez prolongées… On compte les « taux d’écoute », mais mesure-t-on assez la « ferveur d’écoute » ? On pourrait l’apprécier par des témoignages du genre de ceux que j’évoquais. La ferveur fait indéfiniment renaître l’espoir.
Jacqueline de Romilly
de l’Académie française
Dans le domaine de l’audiovisuel, vous êtes les défenseurs obstinés et parfois le refuge du bon goût. Puisse ce rare mérite garantir votre longévité !
Maurice Schumann
de l’Académie française
L’une des qualités essentielles de Radio Courtoisie réside dans la place accordée à l’histoire.
Jean Tulard
de l’Institut
Ces textes sont extraits des cent trente-cinq témoignages publiés dans Dix mille heures de création radiophonique (1992) et Dix ans de ferveur (1998).